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ASSEC

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Optimiser la réponse collective du monde agricole et des services de l'État au problème de pénurie d'eau en période de sécheresse

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Le problème de la gestion de la sécheresse

Lors d’un épisode de sécheresse, les ressources en eau baissent jusqu’à ne plus satisfaire tous les besoins des particuliers, industriels et agriculteurs. L’État partage alors la ressource restante. En 2017, 85 départements ont été concernés. Avec le changement climatique à l’œuvre, ces situations deviennent plus fréquentes. Dans chaque département, la gestion de la sécheresse mobilise des agents de l’État chargés de mesures hydrométriques, de rédiger des arrêtés préfectoraux et d’en contrôler la bonne application. La concertation implique les préfets et les représentants des usagers de l’eau et de la défense de l’environnement. La concertation aboutit à ce que le partage de l’eau fasse l’objet de multiples adaptations pour minimiser tant que possible son impact économique sur les activités, notamment agricoles. Par exemple, une restriction d’utilisation agricole de l’eau peut dépendre du bassin versant, de la technique de prélèvement (forage, canal, réseau d’eau potable), de la nature des cultures irriguées etc. Et cette restriction peut connaître 4 degrés d’intensité au cours de la période de sécheresse. Pour que les règles de partage décidées soient respectées, il est indispensable qu’elles soient accessibles dans toute leur finesse. C’est là qu’aujourd’hui le bât blesse. L’information sur le niveau d’alerte est reprise dans les médias et sur le site Propluvia du ministère de la transition écologique et solidaire. Mais une recherche quotidienne sur plusieurs sites, le téléchargement et la lecture d’un arrêté préfectoral long et complexe sont nécessaires pour connaître les règles précisément applicables tel jour : un chemin que pratiquement aucun usager n’emprunte. La conséquence est une désoptimisation de la réponse collective à la sécheresse : des pertes économiques pour l’agriculture, des rivières à sec, des poissons asphyxiés, et l’achat de bouteilles d’eau par les particuliers.

L’outil ASSEC

ASSEC donne en trois clics une information légale en temps réel sur les restrictions précisément applicables aux usagers en fonction de leur situation particulière. Une alerte mail permet d’être informé de tout changement de situation. ASSEC est alimenté par les services du préfet qui édictent les restrictions et les organismes professionnels qui le cas échéant organisent la répartition de l’eau. ASSEC est une application web qui inclut un widget aisément intégrable dans d’autres sites, afin de capter les usagers là où ils recherchent actuellement cette information : sites des chambres d’agriculture, site des préfectures, site Propluvia, etc. ASSEC permettra que la réponse réelle à la sécheresse soit à la hauteur de ce pourquoi les arrêtés sécheresse sont conçus et concertés : un partage équitable de l’eau, avec le souci de minimiser l’impact économique des restrictions et de préserver les usages prioritaires (eau potable pour la consommation humaine, besoins sanitaires et de défense incendie) et les milieux naturels.

Un outil développé pas à pas

Un produit minimum viable a été développé dans le Var, département fréquemment concerné par la sécheresse. Ce premier pas offrait un service utile correspondant aux besoins de communautés d’irrigants qui dépendent d’une même ressource en eau, toutes cultures confondues.

Abandon

Le déploiement d’ASSEC dans d’autres départements n’a pas trouvé de financement. Le travail réalisé a été documenté, et le code reste ouvert, dans la perspective de moderniser à l’avenir les outils de communication sur la sécheresse.

L'équipe